Foire Aux Questions

La Fasciathérapie est apparu dans les années 1980 sous l’impulsion de Danis Bois, ostéopathe kinésithérapeute de formation. Bien que l’ostéopathie soit la seule qui accorde un rôle essentiel au fascia, Danis Bois est le premier à développer une approche qui s’adresse exclusivement et spécifiquement à ce tissu. Il découvre que le fascia en bonne santé est animé d’un mouvement lent qu’il dénomme le « mouvement interne » et qu’il considère comme la manifestation de la force d’autorégulation de l’organisme.

La fasciathérapie est une approche non manipulative qui sollicite les capacités d’autorégulation du corps, prend en compte l’unité corps/psychisme et développe la perception du corps. 

Les séances de fasciathérapie sont toujours réalisées après un diagnostic médical lorsqu’il s’agit de maladies organiques. Elles sont complémentaires des soins dits conventionnels (médicaments, kinésithérapie) et/ou non conventionnelles (ostéopathie, acupuncture, naturopathie…) et ne peuvent en aucune manière se substituer à un traitement médical.
Le praticien en fasciathérapie propose un projet de soin adapté à chaque patient (contenu, nombre et fréquence des séances) en fonction de sa problématique et en tenant compte des informations issues du bilan tissulaire réalisé manuellement lors de chacune des séances (évaluation de la vitalité, des zones de tensions et de crispations et des changements tissulaires). 

Comme toutes les méthodes thérapeutiques du fascia la Fasciathérapie s’est engagé dans une démarche d’évaluation scientifique depuis plus de 10 ans. Un centre de recherche appeler centre d’études et de recherche appliquée en psycho pédagogiques, à l’université de Fernando Pessoa au Portugal.

Ce laboratoire s’attache à l’étude des potentialités perspective de l’êtres humains et à ses applications dans le domaine de l’éducation de la santé et de la créativité. Les publications scientifiques sur la Fasciathérapie se multiplient à l’occasion du congrès internationaux (fascias research Congress, Myopain, ICEPS, British fascia symposium, European fascia Congress)  Et dans des revues scientifiques. 

Des études ont été réalisés dans le domaine très variés pour comprendre explorer les impacts de la Fasciathérapie sur le stresse l’anxiété la Fibromalgie la récupération physique et mentale du sportif l’accompagnement de la grossesse d’autres études sont en cours pour objectiver les effets de la Fasciathérapie à l’aide de l’imagerie pour évaluer son efficacité sur des populations spécifique comme les patients lombalgie

Si vous souhaitez consultez pour une douleur ou un problème aigu tel qu’une entorse, un lumbago ou des tensions générales, il faut envisager entre 1 à 3 séances pour améliorer votre situation. Si vous êtes fatigué et que votre corps répond moins bien pendant la séance, 2 à 3 séances. De même, si vous souffrez d’une pathologie chronique comme une tendinite, une capsulite rétractile ou un mal de dos récurrents, un minimum de 3 séances s’imposera.

Elle est indiquée pour des cas variés comme le stress, la fatigue, les douleurs chroniques, l’arthrose, et certains troubles digestifs.

Il s’agit d’un soin d’accompagnement.

Par conséquent, la fasciathérapie ne dispense pas d’un suivi médical et ne se substitue en aucun cas à un traitement. Cependant, les fascias étant présents de la surface à la profondeur du corps, et des pieds à la tête, ils vont conditionner de nombreuses fonctions, et les pathologies pouvant être améliorées seront multiples.

Pour commencer, la fasciathérapie favorise l’homéostasie (pouvoir d’auto-régulation du corps), elle sera donc excellente à titre préventif et pour la récupération.

Agent du mouvement, elle permet d’améliorer les MST (problèmes musculo squelettiques et tendineux). Pour les dysfonctionnements, on pourra l’utiliser en traitement d’appoint pour :

Les problèmes digestifs, les maux de tête, les problèmes gynécologiques mais aussi le stress, l’anxiété, la dépression ou encore, les soins post opératoires, les traitements lourds de chimiothérapie et de radiothérapie. Ce sera le petit plus qui donnera à l’organisme un point d’appui supplémentaire et accélérera la guérison (homéostasie). Car n’oublions pas qu’au final, c’est le corps qui fait tout le travail….

Elle peut complémenter la kinésithérapie en améliorant la mobilité et la souplesse, et en soulageant la douleur​. La kinésithérapie concerne principalement la rééducation fonctionnelle par le mouvement et le massage. Les muscles sont au centre de l’action des masseurs-kinésithérapeutes. Or, les fascias qui enveloppent et protègent les muscles leur offrent aussi les points d’appui nécessaires à leur bon fonctionnement. C’est un bon soin pour accélérer et optimiser les résultats.

Cependant, la fasciathérapie est très différente de la kinésithérapie par sa conception du corps humain, du rôle du toucher ou encore du mouvement. 

La kinésithérapie considère le corps comme un assemblage mécanique de segments et ne se prends pas en compte les fascias qui unifient toutes les parties. De plus, même si elle utilise la massage, la kinésithérapie privilégie la technicité du geste mais n’introduit pas la dimension relationnelle du toucher telle qu’on la retrouve dans la fasciathérapie. Enfin, elle ne prend absolument pas en compte le rôle de la perception du corps et des interactions entre le corps et le psychisme dans la santé. 

Les praticiens de la méthode MDB sont regroupés depuis 1995 au sein de l’association  Fasciafrance.org, qui promet la qualité des soins de fasciathérapie. Elle organise de nombreux congrès scientifiques et soutient la recherche sur le fascia à l’échelle internationale. L’association FasciaFrance tient à jour un annuaire de ses membres et met disposition de tous ceux qui le souhaitent la liste des praticiens en France et en Outre-mer. Retrouvez l’annuaire des fasciathérapeutes  sur le site Fascia France